Dans un contexte marqué par les tensions sécuritaires à l’Est du pays, Augustin Kabuya a fermement précisé que le gouvernement et la classe politique devaient concentrer leurs efforts sur la protection de la souveraineté nationale. « Nous sommes dans un contexte exceptionnel. Le pays est agressé par l'armée rwandaise. Ma préoccupation, pour l'instant, est de repousser l'agresseur hors de nos frontières. Il ne faut pas mélanger les choses », a-t-il déclaré.
Cette déclaration vient en réponse aux rumeurs persistantes évoquant un éventuel projet de révision constitutionnelle. Certains observateurs estiment que des figures politiques proches du pouvoir pourraient envisager des ajustements au texte fondamental du pays, une perspective qui alimente les débats dans l'opinion publique.
Si Augustin Kabuya ferme la porte à cette éventualité pour l’instant, le débat sur une possible réforme constitutionnelle reste néanmoins présent dans certaines sphères politiques congolaises. L'opposition et la société civile craignent que toute modification ne serve des intérêts politiques, notamment en faveur d’un maintien prolongé du pouvoir actuel.
En attendant, la priorité affichée par le parti présidentiel reste la lutte contre l'insécurité et l’unité nationale face aux défis posés par les groupes armés actifs à l’Est du pays. Une posture qui vise à rassurer une population préoccupée par la situation sécuritaire et à détourner l’attention des polémiques politiques internes.
Le gouvernement congolais continue ainsi de mobiliser les forces armées et de renforcer la coopération diplomatique pour contrer l’agression dénoncée contre la RDC. Reste à voir si, une fois la crise sécuritaire maîtrisée, la question de la révision constitutionnelle reviendra au centre du débat politique congolais.
24hNews.net