Dans son intervention, Fils Mukoko a d’abord interpellé sa famille politique, l’UDPS, l’invitant à mettre de côté ses divergences. "La guerre de l’Est est une affaire de tous", a-t-il insisté, soulignant que l’unité du parti est essentielle pour affronter cette situation dramatique.
Il a également salué la détermination des Congolais, en particulier des Kinois, qui ont marché le mardi 28 janvier dans plusieurs villes du pays pour exprimer leur indignation face aux atrocités perpétrées à l’Est. Toutefois, il a fermement condamné les actes de vandalisme commis par certains manifestants, rappelant que la lutte doit se faire dans l’ordre et la discipline.
Le président de l’Armée des Bâtisseurs Tshisekedistes a aussi pointé du doigt le silence des membres du Présidium de l’Union Sacrée, notamment Vital Kamerhe, Bahati Lukwebo et Sama Lukonde. "En politique, le silence dit tout", a-t-il déclaré, reprochant à ces hauts responsables leur manque de prise de position face à la crise sécuritaire.
Avant de clore son propos, Fils Mukoko a salué le discours du président Félix Tshisekedi adressé aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et aux Wazalendo engagés dans la lutte contre les groupes armés à l’Est. Il a appelé l’ensemble du peuple congolais à s’aligner derrière le Chef de l’État afin de vaincre l’ennemi, désignant le M23 soutenu par le Rwanda comme principal responsable des violences.
À travers cette prise de parole, Baba de la Jeunesse réaffirme son engagement dans la défense de la souveraineté nationale et appelle à une mobilisation totale pour restaurer la paix en RDC.
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