Créer un site internet
24hNews.Net Information en temps réel 24h/24

Img 20250204 wa0264

RDC : Franck Diongo pose ses conditions pour adhérer au dialogue de la CENCO et de l’ECC

Le 04/02/2025 à 19:39 0

Dans Actualités

Depuis son exil en Belgique, l’opposant congolais Franck Diongo a réagi à l’initiative de dialogue lancée par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC). S’il salue cette démarche visant à apaiser le climat politique en République Démocratique du Congo (RDC), il conditionne cependant son adhésion à la démission du président Félix Tshisekedi et à l’organisation d’une transition sans lui.

Franck Diongo, président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), s’est exprimé via un message relayé sur les réseaux sociaux et dans la presse. Selon lui, un véritable dialogue ne peut aboutir à une sortie de crise que si Félix Tshisekedi quitte le pouvoir. « Il est inconcevable de discuter de l’avenir du pays avec un régime qui, selon nous, a confisqué la volonté du peuple », a-t-il affirmé.

Diongo estime que l’organisation d’une transition sans l’actuel président est essentielle pour garantir des élections libres et transparentes. Il rejoint ainsi plusieurs autres figures de l’opposition qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme des irrégularités ayant entaché le processus électoral de décembre 2023.

La CENCO et l’ECC, institutions influentes en RDC, ont récemment initié des consultations pour réunir différents acteurs politiques et sociaux autour d’un dialogue national. Leur objectif est d’apaiser les tensions post-électorales et de trouver un consensus pour stabiliser le pays.

Cependant, l’initiative suscite des réactions mitigées. Si certains acteurs politiques, y compris du camp présidentiel, se montrent ouverts au dialogue, d’autres comme Franck Diongo estiment qu’il ne peut se faire qu’après une refonte totale du système en place.

Le refus de Diongo de participer au dialogue tant que Félix Tshisekedi est au pouvoir illustre les divisions au sein de l’opposition. Certains leaders, comme Martin Fayulu et Moïse Katumbi, adoptent des positions plus mesurées, privilégiant une négociation tout en restant critiques à l’égard du régime en place.

Toutefois, l’exigence d’une transition sans Tshisekedi reste une revendication partagée par une frange radicale de l’opposition, qui considère que le scrutin de décembre 2023 a été entaché de fraudes massives.

Le refus de certains opposants de participer au dialogue sous les conditions actuelles pose un défi à la médiation de la CENCO et de l’ECC. Si ces institutions espèrent un dialogue inclusif, l’exigence de la démission du chef de l’État rend difficile une convergence des points de vue.

Dans un contexte où la tension politique demeure vive, l’avenir du dialogue reste incertain. Reste à voir si les évêques et leaders religieux parviendront à convaincre toutes les parties de s’asseoir autour d’une même table pour éviter un nouvel épisode de crise en RDC.

24hNews.net

Ajouter un commentaire

Anti-spam
 
×