Agression Rwandaise : Germain Kambinga rejette le format du dialogue proposé par la CENCO et l’ECC

Dans une déclaration faite ce dimanche, Germain Kambinga a souligné que l’urgence ne réside pas dans l’ouverture d’un dialogue, mais plutôt dans la mise en place d’une stratégie diplomatique et militaire efficace pour défendre le territoire national.

> « L’urgence aujourd’hui réside en la définition d’une approche diplomatique gagnante et honorable pour notre pays, et l’élaboration d’une stratégie militaire efficace. Le format du dialogue que vous proposez, bien que d’une esthétique morale louable, n’est pas une solution crédible face à la guerre que nous impose le Rwanda et son bras séculier M23-AFC. »

Ces propos traduisent une méfiance vis-à-vis des approches de médiation qui, selon lui, ne répondent pas à la gravité de la situation sur le terrain.

Pour Germain Kambinga, il est primordial que le gouvernement congolais adopte une posture plus ferme afin de contrer l’offensive du M23-AFC et de ses soutiens. Il plaide pour une diplomatie plus offensive qui permettrait à la RDC de mobiliser des alliances stratégiques, tout en renforçant ses capacités militaires.

Cette position reflète celle d’une frange de l’opinion congolaise qui considère que les négociations n’ont, jusqu’ici, pas produit de résultats tangibles. En effet, les précédents dialogues et accords n’ont pas empêché la récurrence des attaques et l’expansion du M23-AFC dans plusieurs territoires du Nord-Kivu.

Alors que la CENCO et l’ECC défendent l’option d’un dialogue pour trouver un consensus national sur la crise, d’autres voix, comme celle de Germain Kambinga, appellent à une réponse plus directe et musclée. Cette divergence de points de vue met en lumière un débat crucial sur la meilleure manière de ramener la paix et de restaurer l’autorité de l’État dans l’Est du pays.

Dans un contexte où la pression militaire sur le terrain ne cesse de s’intensifier, la question reste de savoir si le gouvernement suivra l’appel à une posture plus combative ou s’il privilégiera encore la voie diplomatique prônée par certaines institutions. En attendant, la population civile demeure la principale victime de ce conflit qui perdure.

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