ÉDUCATION : l'inspecteur général Hubert KIMBONZA déverouille le contrôle financier des écoles (C4)

Devant une salle comble, l’IGE a rappelé aux inspecteurs les piliers fondamentaux de leur métier, à savoir : le contrôle, la formation et l’évaluation. Il a déploré l’abandon de ces missions essentielles par certains inspecteurs, justifiant ainsi l’instauration de mercredi itinérance, une initiative destinée à pallier les lacunes observées sur le terrain. Car la nature a horreur du vide . Dit- on.

Hubert Kimbonza a souligné qu’il privilégie une approche de proximité pour s’imprégner des réalités du terrain, estimant qu’un inspecteur est avant tout l’œil et l’oreille du ministre.

Le patron de l’inspection générale a dénoncé avec amertume certaines pratiques inacceptables observées lors des évaluations scolaires. Il a exhorté les inspecteurs à bannir les antivaleurs et à s’investir pleinement dans leurs responsabilités. Il leur a également rappelé que former le personnel enseignant de manière continue et aligner les matières enseignées sur le programme national reste une obligation.

L’IGE Hubert Kimbonza a encouragé les inspecteurs à inclure dans leurs plans d’action le contrôle financier (C4) qui est une activité de routine pour tout inspecteur, en exigeant des rapports réguliers à transmettre à la hiérarchie. Il a affirmé qu’il est temps de sanctionner les mauvais gestionnaires et a appelé les responsables des pools à instaurer un climat de collaboration harmonieuse avec leurs équipes.

Il a également insisté sur l’importance de l’éthique et de la discipline dans l’exercice de leurs fonctions, tout en interdisant fermement l’organisation des « maquis » dans les écoles, une pratique qui affecte la qualité de l’éducation.

Concernant les épreuves certificatives de cette année scolaire, l’IGE a insisté sur l’acquisition de matériel adéquat pour éviter une seconde session, comme ce fut le cas l’an dernier. Il a également annoncé qu’un test sera désormais requis à chaque inspecteur pour intégrer l’équipe de composition des épreuves certificatives, garantissant ainsi une meilleure qualité et équité dans l’organisation.

Face à l’évolution des technologies de l’information et de la communication (TIC), Hubert Kimbonza a informé que la maîtrise de l’outil informatique sera une condition essentielle pour participer au neuvième concours des inspecteurs. Il a également insisté sur l’importance de l’équité et de l’inclusion dans l’exercice de cette fonction.

Soucieux de la mobilité de son personnel, l'inspecteur général Hubert KIMBONZA a commencé déjà à répondre à ce problème dès son arrivée en réparant les bus qu'il a trouvés dans un état inimaginable dont l'un sera déjà opérationnel d'ici la fin de la semaine encours et a promis aux inspecteurs qu'il va acheter les nouveaux bus de transport pour le personnel les mois qui viennent. 

Dans la même occasion, il a souligné que l'acquisition du terrain où sera érigé le bâtiment pouvant accueillir les travaux des épreuves certificatives sera très bientôt exécutée .

L’échange s’est terminé par une session de questions-réponses où les inspecteurs ont formulé deux recommandations principales :

1. La formation des inspecteurs exploitants.

2. La création d’une bibliothèque numérique.

L’IGE Hubert Kimbonza a accueilli favorablement ces propositions et a promis leur mise en œuvre.

Cette rencontre marque une étape importante dans la dynamisation des équipes d’inspection et dans la redéfinition des pratiques en vue d’un système éducatif plus performant et plus équitable.

 LA RÉDACTION