Prince Epenge, porte-parole de la coalition Lamuka et président du parti ADD Congo, s’indigne de cette situation :
> « Le métier de l’armée, c’est de faire la guerre, pas de se replier stratégiquement. Le peuple a besoin de la vérité sur l’état de son armée. »
Les autorités militaires justifient ces retraits comme des stratégies temporaires pour mieux se repositionner face à l’ennemi. Cependant, sur le terrain, la réalité semble bien plus préoccupante. Des zones entières passent sous contrôle des groupes armés et de la rébellion du M23, qui continue d’avancer malgré les engagements diplomatiques et les efforts régionaux pour un cessez-le-feu.
Les questions se multiplient : l’armée manque-t-elle de moyens ? Y a-t-il un problème de coordination ? L’implication des forces étrangères dans le conflit complique-t-elle la situation ?
Face à l’urgence sécuritaire, plusieurs voix s’élèvent pour exiger des solutions concrètes. L’Église catholique, par le biais des évêques, appelle à un dialogue national sur la question sécuritaire. Pour Prince Epenge et d’autres figures de l’opposition, cette initiative est essentielle pour établir un diagnostic clair sur la situation et envisager des solutions durables.
Le peuple congolais, lui, attend des réponses et surtout des actions concrètes. Car au-delà des discours politiques et des stratégies militaires annoncées, la réalité du terrain est implacable : l’Est du pays reste en proie à l’insécurité, et les populations civiles en sont les premières victimes.
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