Le mardi 21 janvier, les chauffeurs ont repris leurs activités, mais la situation demeure tendue. En effet, ces derniers expriment un profond mécontentement vis-à-vis de la nouvelle grille tarifaire imposée par l’Hôtel de Ville. Selon eux, les prix fixés ne tiennent pas compte de la réalité économique actuelle, marquée par la flambée des prix du carburant et des coûts de maintenance des véhicules.
Des tensions persistantes malgré la reprise
Si les véhicules sont de retour sur les routes, les conducteurs restent divisés quant au respect de cette grille tarifaire. Certains affirment s’y conformer, sous pression des autorités, tandis que d’autres appliquent des tarifs supérieurs pour couvrir leurs charges. Cette situation crée un déséquilibre dans le secteur du transport public et alourdit encore davantage le quotidien des usagers, déjà éprouvés par des retards et des hausses de prix non uniformes.
Le silence du gouverneur face à une désobéissance manifeste
Le mot d’ordre du gouverneur Daniel Bumba a été clairement ignoré, remettant en question son autorité dans cette crise. Cette désobéissance soulève des interrogations sur la capacité de l’administration provinciale à résoudre les conflits entre les parties prenantes et à instaurer des solutions durables. En attendant, la population de Kinshasa continue de subir les effets de cette impasse, avec des trajets prolongés et des coûts de transport imprévisibles.
Un appel à des négociations urgentes
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour appeler à un dialogue urgent entre les autorités provinciales et les représentants des chauffeurs. Une solution concertée semble être la seule issue pour rétablir un climat de confiance et garantir un service de transport accessible à tous. En attendant, la population kinoisienne espère un retour à la normale et une prise en compte de leurs difficultés dans cette crise de transport.
Le défi pour le gouverneur est désormais double : rétablir son autorité tout en trouvant un compromis juste et équitable pour apaiser les tensions.
La Rédaction