Face à cette situation, Jean-Pierre Bemba estime que l’armée congolaise doit être renforcée en urgence pour faire face aux groupes armés qui menacent l’intégrité du pays.
Lors d’une déclaration officielle à Kisangani dans province de la tshopo, le ministre des transports a plaidé pour le recrutement et la formation de 100 000 jeunes volontaires au sein des FARDC. Selon lui, cette initiative permettrait non seulement de renforcer les capacités opérationnelles de l’armée, mais aussi de donner aux jeunes Congolais une opportunité de servir leur pays.
"Nous devons être capables de défendre notre nation avec nos propres forces. Il est temps que la jeunesse prenne ses responsabilités et participe activement à la sécurisation du territoire. L’intégration de 100 000 jeunes dans l’armée est une nécessité pour faire face aux menaces qui pèsent sur notre souveraineté." — Jean-Pierre Bemba.
Si l’initiative de Jean-Pierre Bemba est largement saluée par certains acteurs politiques et sécuritaires, elle soulève également des questions logistiques et budgétaires. L’intégration d’un nombre aussi important de jeunes nécessiterait des ressources considérables en termes de formation, d’équipement et de prise en charge salariale.
De plus, des observateurs s’inquiètent des risques d’un recrutement massif sans contrôle rigoureux, qui pourrait faciliter l’infiltration de milices et d’éléments hostiles au sein de l’armée.
Alors que les combats se poursuivent et que la pression internationale s’accentue pour une solution diplomatique, la proposition de Jean-Pierre Bemba pourrait redéfinir la stratégie militaire congolaise. L’intégration de 100 000 jeunes dans les FARDC représenterait une transformation majeure de l’armée, à condition que le gouvernement parvienne à assurer une formation adéquate et un encadrement strict.
En attendant, la population de Goma continue de vivre sous la menace des violences, espérant que des mesures concrètes seront prises pour rétablir la paix et garantir la sécurité des citoyens.
24hNews.net