Les habitants de Kinshasa, connus pour leur dynamisme et leur résilience, ont affiché une attitude timide et empreinte de deuil. Ce mouvement, bien que non organisé officiellement, semblait spontané et exprimait un message clair : les Kinois compatissent avec leurs frères et sœurs de Goma et des environs, victimes des conflits armés et des violences incessantes.
Interrogé sur cette mobilisation, un Kinois a déclaré avec émotion : « Nous voulons la paix, rien que la paix. » Ce cri du cœur reflète le ras-le-bol d’une population qui, bien que géographiquement éloignée des zones de conflit, se sent profondément concernée par les souffrances des compatriotes de l’Est.
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Ce geste symbolique des Kinois montre combien le drame de l’Est transcende les régions et touche l’ensemble du pays. Les images de familles déplacées, les témoignages des atrocités, et l’instabilité prolongée ont suscité une indignation collective. À Kinshasa, la journée a pris une tournure presque solennelle, comme pour marquer une trêve dans le tumulte quotidien et attirer l’attention des autorités sur la nécessité d’une solution urgente.
Face à cette situation, les citoyens de Kinshasa, comme ceux de l’Est, aspirent à un avenir meilleur, où la paix ne serait pas un luxe, mais une réalité durable. Le silence des rues, les pneus enflammés, et la mobilisation citoyenne traduisent un appel pressant à l’action. La paix, tant attendue, doit devenir une priorité absolue pour le gouvernement et la communauté internationale.
En ce mardi silencieux, Kinshasa a prouvé que la souffrance de l’un est celle de tous. Et dans ce geste d’unité, le message est clair : la RDC mérite la paix.
Saddam Nalwey